Non contents de construire des ponts des routes des viaducs des villes et des villages les descendants de Rose GRUPALLO ont toujours répondu présents lorsque la mère patrie fut en danger. L’armée d’Afrique, née le 14 juin 1830, à l’heure du débarquement de Sidi-Ferruch. Cette histoire reste liée à celle de l’Algérie, son berceau et plus tard à celle de toute l’Afrique du Nord. Après la conquête de l’Algérie, la dénomination d’Armée d’Afrique s’est étendue aux troupes de Tunisie, du Maroc et du Sahara et désignait des unités à l’allure particulière, à la fois européenne– zouaves, légionnaires, chasseurs d’Afrique, artilleurs, train des équipages, sapeurs, bataillonnaires d’Afrique, ou indigène et autochtone– tirailleurs, spahis, goumiers, méharistes, sahariens, et des services, santé, intendance, génie, matériel, transmissions, justice, etc..., et en France après 1914-1918 aux unités d’AFN qui séjourneront aux frontières du nord-est, des Alpes et en occupation en RFA. Cette Armée forgera la doctrine qui constituera l’art politique de la colonisation française dans tout le Maghreb où l’officier était investi d’une triple mission, militaire, politique et administrative. L’œuvre accomplie au Maghreb de 1830 à 1962 fut considérable. L’Armée d’Afrique a marché, peiné, lutté, souffert dans le combat et dans la pacification pour mieux approcher les populations, les soigner, les administrer, les éduquer, leur apporter le bien-être matériel et le respect de la personne humaine. Ses ambitions ne se sont jamais bornées aux seules opérations militaires et avec le même élan de dévouement et de sacrifice, l’Armée d’Afrique a manié les armes, l’outil, la justice, pour faire aimer la France. Pendant 130 ans sur tous les champs de bataille où la France a eu à défendre son indépendance, sa liberté, son honneur, l’Armée d’Afrique a payé largement de son sang et plus d’un million des siens sont « morts pour la France » notre patrie. L’un des plus grands fait d’armes de cette armée d’Afrique fut certainement pendant la guerre 1939 1945 la campagne de Tunisie, médiatrice de la 2ème guerre mondiale selon Churchill. Nommé délégué général du gouvernement en Afrique par le Maréchal Pétain, le Général Weygand avait regroupé en Afrique du nord soldats Magrébins Pieds-Noirs et Africains forgeant une âme pour cette armée d’Afrique. Dès le 19 novembre 1942 après le débarquement Américain du 8 novembre 1942 le Général Barré à la tête de la division tunisienne s’opposa victorieusement à l’armée Allemande à Medjez El Bab. Les renforts Américains et Anglais avec leurs énormes matériels, chars et avions firent subir à l’armée Allemande sa première défaite de la deuxième guerre mondiale. Fin mai 1943, les allemands se rendirent : 26 généraux, 224 000 hommes, plus de 1 000 canons et chars et de nombreux avions intacts sont tombés entre les mains des alliés. Pour sa part l’Armée d’Afrique aura fait prisonnier 50 000 hommes et surtout la totalité de l’état Major du Général Von-Armin. Le Général Alexander Commandant la 1ére Armée Britannique écrira: "nous avons contracté envers les Français une dette de reconnaissance pour la façon dont ils ont tenu le long flan de la grande dorsale au début de la campagne. Sans eux nous aurions pu maintenir notre entreprise dans le nord. Mal armés ils ont combattu suivant les grandes traditions de l’armée française ressuscitant les gloires antiques de la France sur le sol tunisien". Le Maréchal Allemand Romel pour sa part écrira; " le front s’effondra il ne restait plus ni armes ni munition c’était la fin l’armée se rendit". Ces évènements provoquèrent au grand quartier du führer une chute de moral extraordinaire, ils furent une surprise complète. 65 ans plus tard les livres d’histoires de notre pays la France
occultent totalement ce fait historique de la 2ème guerre mondiale
et ne parle même plus de l’armée d’Afrique à nos
petits enfants et pourtant ?....... |
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QU'EST-CE QUE L'ARMEE D'AFRIQUE ?
23 Régiments de Zouaves Les Régiments et Bataillons de l'Armée Métropolitaine et de l'Armée Coloniale intégrés dans l'Armée d'Afrique avec en tête le Glorieux Régiment d'Infanterie Colonial du Maroc Ses drapeaux sont parmi les plus décorés de l'Armée Française Légion d'honneur : Infanterie : 15/34
- Cavalerie : le seul Etendard de la Cavalerie celui du 1er Chasseurs
d'Afrique Campagnes 1830 - 1857 Pacification de l'Algérie
- Bataille d'Isly 1892 - 1894 Dahomey - Soudan - Congo 1881 Tunisie 1940 - 1942 * Population, musulmane en A.F.N., Algérie, Maroc, Tunisie : 18 millions Appelés ou volontaires : environ 180.000 (soit 1 %) * Population européenne en A.F.N., Algérie, Maroc, Tunisie : 1 million. Appelés ou volontaires : environ 168.000 (soit environ 17 %) Ce chiffre passe pour le plus fort pourcentage de la dernière guerre, et l'on sait pourtant que les Allemands ont appelé tout ce qui était disponible.
173.000 tunisiens, marocains, algériens
et africains (d'AOF et AEF)
Certains vont même jusqu'à s'imaginer que l'Armée régulière venue d'outre-mer est sacrifiée de propos délibéré. Cette pensée affreuse n'est d'ailleurs pas profonde, on arrive facilement à convaincre les intéressés de la folie d'une telle Idée, Mais boutade ou non, ii n'en demeure pas moins qu'elle hante certains esprits ! La cause profonde de ce malaise réside dans la non participation apparente du pays à la guerre" ...Et après avoir signalé les pertes subies par nos régiments nord-africains, déjà si éprouvés en Italie - pertes qui affectent tout particulièrement l'encadrement français des unités nord africaines - je poursuivis en ces termes : "Le combattant venue d'Italie ou d'Afrique du Nord voit ses camarades tomber autour de lui sans que jamais un français de France vienne combler les vides causés par la bataille. ..: Le malaise aggravé par la fatigue de quatre mois de campagne ininterrompue, sans aucune relève, et par des conditions atmosphériques particulièrement inclémentes. Sans préjuger des projets d'intégration des régiments FFI dans les grandes unités... le seul remède immédiat à cet état d'esprit dont la gravité ne saurait vous échapper, consiste à incorporer sans délai, dans chaque régiment nord-africain, les 700 ou 800 français qui lui manquent..." ... Le 18 décembre, le Général de Gaulle répond : "Je ne suis pas surpris de la fatigue certaine de vos troupes, notamment des divisions nord-africaines. Il vous appartient ainsi qu'aux officiers généraux sous vos ordres, de leur faire bien comprendre qu'elles ne sont nullement "abandonnées", bien au contraire...". La 10ème Division d'Infanterie - Général Billotte - et la 14ème division d'Infanterie - Général Salan - intégrant les unités FFI (Forces Françaises de l'Intérieur), seront affectées à la Première Armée française fin décembre 1944". L’armistice fut signé le 8 mai 1945. |
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Henri AKERMAN
et Emile MAGNANI, deux cousins germains se rencontrent à Paris pendant la guerre 14-18. Ils décident
d’aller voir jouer « l’Aiglon » avec Sarah BERNHARDT, à la
fin du spectacle, l’actrice déclare faire la tournée
de la salle et embrasser le plus bel et le plus jeune Officier présent.
Elle s’arrêta devant le sous-lieutenant MAGNANI et embrassa
le jeune bordjien !... |
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