Albias (82) le 16 juillet 2005  
       

 

 

Après la guerre 1914 - 1918


La Famille Ferdinand GILARDI va immigrer en Tunisie à Schuiggui. Alice et Jules HUGONNOT quitte la région de Bordj-Bou-Arreridj pour aller s’installer à Fom el Gueiss qui s’appellera plus tard Edgard Quinet village située entre Timgad et Kenchela au pied des Aurès. Pierre et Jeanne MAGNANI vont s’installer à Tocqueville puis après le décès de Jeanne Pierre achètera une exploitation agricole pour ses enfants à Chemora située à 300 km de Bordj-Bou-Arreridj et 40 km d’Egard Quinet. Seul les descendants Ackermann resteront a Bordj-Bou-Arreridj ou dans la région.

1962 indépendance de l’Algérie, toutes les familles arrivent en France et sont éparpillées tant bien que mal à travers le territoire métropolitain


Le 16 juillet 2005, avec l’aide de 3 de mes enfants Jean Philippe, sa femme Véronique, Thomas, sa femme Rose-Marie et Clothilde et son mari Jean-Luc nous organisons une « cousinade » à ALBIAS (82). Béatrice était alors en vacances en Espagne. C’est Véronique et Jean Philippe qui se chargeaient de nous recevoir a
utour du traditionnel Méchoui-Couscous ce fut une magnifique journée. Toutes les familles étaient représentées

           
   
           
   

Les présentsd au repas

Orange HUGONNOT
EDMOND CAMBON ÉLIANE 2 2 oui
CROUAU MARYSE 2 oui
RENÉ HUGONNOT ROLAND 2 oui
Bleu AKERMANN
ROSETTE FRÉMION CLAUDETTE 2 oui
KAYSER FRANCOISE 1 oui
HENRI HERNANDEZ MAURICETTE 3 oui
SHUM-KING DANIEL 4 oui
AKERMANN JOSÉ 2 oui
LAVAIL JEANNINE 1 oui
GEORGETTE SAGNES YVETTE 3 oui
MARCELLE RENARD JEAN-PIERRE 6 oui
BARSOT JOSIANE 1
RENARD ROGER 2 oui
RENARD CHRISTIAN 1
RENARD MARCEL 3 oui
JEANNE BERARD JACQUELINE 2 oui
CLÉMENCE RENARD JOSETTE 2 oui
Blanc MAGNANI PIERRE
MARIE DEVERDUN MICHEL 1 oui
DEVERDUN JEAN 2 oui
DEVERDUN CHRISTIAN 2 oui
GERMAINE SALLES MICHELE 2 2 oui
É MILE MAGNANI RENÉ 2 oui
RÉCAGNO CLOTHILDE 2 3 oui
MAGNANI JEAN-PHILIPPE 2 2 oui
MAGNANI THOMAS 2 3 oui
HENRIETTE BESSET LUCIENNE 1 oui
LOZES CHANTAL 2 oui
TOUYERES JULIANNE 2 oui
TOUYERES MARINNE 1 oui
TOUYERES DOMINIQUE 2 2 oui
FERDINAND MAGNANI PAUL 2 oui
MAGNANI PATRICE 2 1 oui
VICTOR BERLEUX SIMONE 1 oui
BERLEUX PASCAL 2 2 oui
CATTÉ CLAUDETTE 4 3 oui
MAGNANI VINCENT
VITTORIO MACIOTTA CAROLINE 1 oui
MAGNANI LUDOVICA
CLARA BOGGIO DOMENICO 1 oui
Jaune GILARDI
ROGER GILARDI DANIELE 1 1 oui
GILARDI CHRISTIAN 1 oui
GANDER GEORGES 2 oui
GENEVIEVE ATTARD JACQUES 2 oui
ATTARD JEAN-PIERRE 2
ATTARD VIVIANE 2 oui
FÉLICIE GILARDI 1 oui

           
 

Félicie GILARDI était la doyenne de cette réunion née en 1919 à Bordj-Bou-Arreridj elle avait 86 ans. Elle devait nous quitter 6 mois plus tard à Marseille
 
           
 
Actuellement la doyenne de nos cousins est Simone PROUDHON née DEVERDUN. Elle vit le jour à Sétif en 1910. C’est la première petite fille de Jeanne et Pierre MAGNANI, ayant passée sa jeunesse à Bordj-Bou-Arreridj elle a connu toutes nos familles et surtout notre aïeule Rose GRUPALLO.
           
 
Le « Méchoui » avec le couscous
surveillé par Jean-Philippe à côté de KAMONI et sa femme.

           
     
 
           
     
 
           
 
           
  QUE RESTE-T-IL ?..... Apres plus de 130 ans
De présence française…
Et 45 ans après l’indépendance des pays colonisés

Le pétrole et le gaz découverts par la France
Sont entre les mains des mondialistes qui mènent le monde ;

Les indigènes des pays colonisées fuient le paradis terrestre qu’on leur avait promis : la maladie, la famine les épidémies les guerres tribales déchirent leur pays ,comme l’écrit courageusement Jean Daniel dans le nouvel observateur du 26 juillet 2007

Nos aïeux ont-ils eu tort de dire oui a l’appel de ceux qui étaient aux commandes de la France (royauté, empire, république.) Je ne le crois pas, au contraire nous pouvons être très fière de l’ œuvre accomplie par nos arrières grands parents, elle a été considérable

En décembre 2007quatre étudiants d’une université d’ALGER (autre fois le grand lycée) descendent le drapeau algérien et montent le drapeau français en haut du mas, en criant la France la France
En janvier 2009-plusieurs jeunes français musulmans des banlieues, engagées dans l’armée française refusent de partir se battre contre des musulmans en Afghanistan
Autre époque autre état d’esprit

René Magnani remercie les membres de la famille qui ont bien voulu lui fournir les renseignements afin de raconter l’histoire de Rose Grupallo et de ses descendants.

 
Lorsque l’ALGERIE était française,
Eux, ne sifflaient pas La Marseillaise…

Au combat d’Anoual (Maroc, en 1907), les derniers mots du maréchal des logis Ben Daoud, mortellement blessé, furent : « Je meurs pour la France, pour la patrie ! »
Plus près de nous, Arezki Dillem, 17 ans, engagé dans l’armée française en 1959 après que toute sa famille eut été assassinée par le FLN : son père, un adjudant-chef de l’armée française avait refusé de rejoindre les fellaghas. Les faits d’armes d’Arezki Dillem au sein du 3ème régiment parachutiste d’infanterie de marine, lui avait valu trois citations. Lui, il ne sifflait pas La Marseillaise. Il la chantait.
On peut citer encore des hommes qui, parce qu’ils se voulaient français – jusqu’au sacrifice suprême – ont donné leur vie pour la France. Belkacem, appréhendé à Bordj-Menaïel, les paupières cousues avant d‘être égorgé. Tahar Zaïdi, émasculé, dépecé vif. Laou Maziane, tué à coups de bâton. Rabah Hamdani, pendu en plein centre de Dra-el-Mizan. Saïd Bourhim, torturé à mort à Tazerout-Nezlioua. Salah Laïchi, dépecé. Tahar Bouiti, les deux jambes et les deux bras coupés à la hache. Abdelkader Ournader de Fedj-M’zala, « décortiqué » à la tenaille. Tayeb Sebbane, coupé en morceaux. Bouazza Hamida, égorgé sur une place de Nemours. Sadek Sebbane de Bordj-bou-Arreridj, brûlé vif. Boucherif Slimane, roué de coups, abreuvé d’eau salée, abattu. Eux, ils ne sifflaient pas La Marseillaise. Ils sont morts pour l’avoir chantée.
Nous pourrions encore évoquer ces huit harkis, torturés des heures durant, puis massacrés sur les pentes du Touilet Makna le 26 avril 1962. Parce qu’ils refusèrent de renier la France. Ou ces sept supplétifs de Bou Alam, mutilés et émasculés avant d‘être achevés, leurs corps fixés sur des barres métalliques et grillés sur un feu de braises. Et le sergent Cheikh, enlevé et jamais retrouvé. Et les sergents Belakbi et Ouazzani du commando Meyer.
Et encore Ahmed ben Tabah, du douar Ouled Mehema (commune de Merouama). Capturé par le FLN en 1958, il sera « jugé » par les égorgeurs fellouzes (1). Qui lui mettront ce marché dans les mains : « Veux-tu rester au sein de l’ALN ou veux-tu retourner dans ton unité ? » Réponse d’Ahmed ben Tabah, 21 ans : « Je tiens à regagner au plus vite et volontairement ma place au sein de l’armée française. » Il sera fusillé. En chantant La Marseillaise.
Ils s’appelaient Chabane Amiri. Mort pour la France le 18 juillet 1918. Brahim ben Ahmed. Mort pour la France le 19 juin 1940. Keblouli Kahlouchi. Mort pour la France le 1er juillet 1945. Capitaine Ahmed Zeinina. Mort pour la France en Indochine le 23 décembre 1953. Et l’on rappellera, sans plus de commentaires, les derniers mots du caïd Hadj Sadok au moment où, le 1er novembre 1954, les égorgeurs de la Toussaint rouge le tuèrent : « Je ne regrette rien, c’est pour la France. »

ALAIN SANDERS


(1) On a la liste des noms de chacun de ses « juges ».