Après la guerre
1914 - 1918
La Famille Ferdinand GILARDI va immigrer en Tunisie à Schuiggui.
Alice et Jules HUGONNOT quitte la région de Bordj-Bou-Arreridj
pour aller s’installer à Fom el Gueiss qui s’appellera
plus tard Edgard Quinet village située entre Timgad et Kenchela
au pied des Aurès. Pierre et Jeanne MAGNANI vont s’installer à Tocqueville
puis après le décès de Jeanne Pierre achètera
une exploitation agricole pour ses enfants à Chemora située à 300
km de Bordj-Bou-Arreridj et 40 km d’Egard Quinet. Seul les descendants
Ackermann resteront a Bordj-Bou-Arreridj ou dans la région.
1962 indépendance de l’Algérie, toutes les familles
arrivent en France et sont éparpillées tant bien que
mal à travers le territoire métropolitain
Le 16 juillet 2005, avec l’aide de 3 de mes enfants Jean Philippe, sa
femme Véronique, Thomas, sa femme Rose-Marie et Clothilde
et son mari Jean-Luc nous organisons une « cousinade » à ALBIAS
(82). Béatrice était alors en vacances en Espagne. C’est
Véronique
et Jean Philippe qui se chargeaient de nous recevoir autour
du traditionnel Méchoui-Couscous ce fut une magnifique
journée. Toutes les familles étaient représentées
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QUE RESTE-T-IL ?..... Apres plus de 130 ans
De présence française…
Et 45 ans après l’indépendance des pays colonisés
Le pétrole et le gaz découverts par la France
Sont entre les mains des mondialistes qui mènent le monde ;
Les indigènes des pays colonisées fuient le paradis
terrestre qu’on leur avait promis : la maladie, la famine les épidémies
les guerres tribales déchirent leur pays ,comme l’écrit
courageusement Jean Daniel dans le nouvel observateur du 26 juillet
2007
Nos aïeux ont-ils eu tort de dire oui a l’appel de ceux
qui étaient aux commandes de la France (royauté, empire,
république.) Je ne le crois pas, au contraire nous pouvons être
très fière de l’ œuvre accomplie par nos arrières
grands parents, elle a été considérable
En décembre 2007quatre étudiants d’une université d’ALGER
(autre fois le grand lycée) descendent le drapeau algérien
et montent le drapeau français en haut du mas, en criant la
France la France
En janvier 2009-plusieurs jeunes français musulmans des banlieues,
engagées dans l’armée française refusent
de partir se battre contre des musulmans en Afghanistan
Autre époque autre état d’esprit
René Magnani remercie les membres de la famille qui ont bien
voulu lui fournir les renseignements afin de raconter l’histoire
de Rose Grupallo et de ses descendants.
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Lorsque
l’ALGERIE était française,
Eux, ne sifflaient pas La Marseillaise…
Au combat d’Anoual (Maroc, en 1907), les derniers mots du maréchal
des logis Ben Daoud, mortellement blessé, furent : « Je
meurs pour la France, pour la patrie ! »
Plus près de nous, Arezki Dillem, 17 ans, engagé dans
l’armée française en 1959 après que toute
sa famille eut été assassinée par le FLN : son
père, un adjudant-chef de l’armée française
avait refusé de rejoindre les fellaghas. Les faits d’armes
d’Arezki Dillem au sein du 3ème régiment parachutiste
d’infanterie de marine, lui avait valu trois citations. Lui,
il ne sifflait pas La Marseillaise. Il la chantait.
On peut citer encore des hommes qui, parce qu’ils se voulaient
français – jusqu’au sacrifice suprême – ont
donné leur vie pour la France. Belkacem, appréhendé à Bordj-Menaïel,
les paupières cousues avant d‘être égorgé.
Tahar Zaïdi, émasculé, dépecé vif.
Laou Maziane, tué à coups de bâton. Rabah Hamdani,
pendu en plein centre de Dra-el-Mizan. Saïd Bourhim, torturé à mort à Tazerout-Nezlioua.
Salah Laïchi, dépecé. Tahar Bouiti, les deux jambes
et les deux bras coupés à la hache. Abdelkader Ournader
de Fedj-M’zala, « décortiqué » à la
tenaille. Tayeb Sebbane, coupé en morceaux. Bouazza Hamida, égorgé sur
une place de Nemours. Sadek Sebbane de Bordj-bou-Arreridj, brûlé vif.
Boucherif Slimane, roué de coups, abreuvé d’eau
salée, abattu. Eux, ils ne sifflaient pas La Marseillaise. Ils
sont morts pour l’avoir chantée.
Nous pourrions encore évoquer ces huit harkis, torturés
des heures durant, puis massacrés sur les pentes du Touilet
Makna le 26 avril 1962. Parce qu’ils refusèrent de renier
la France. Ou ces sept supplétifs de Bou Alam, mutilés
et émasculés avant d‘être achevés,
leurs corps fixés sur des barres métalliques et grillés
sur un feu de braises. Et le sergent Cheikh, enlevé et jamais
retrouvé. Et les sergents Belakbi et Ouazzani du commando Meyer.
Et encore Ahmed ben Tabah, du douar Ouled Mehema (commune de Merouama).
Capturé par le FLN en 1958, il sera « jugé » par
les égorgeurs fellouzes (1). Qui lui mettront ce marché dans
les mains : « Veux-tu rester au sein de l’ALN ou veux-tu
retourner dans ton unité ? » Réponse d’Ahmed
ben Tabah, 21 ans : « Je tiens à regagner au plus vite
et volontairement ma place au sein de l’armée française. » Il
sera fusillé. En chantant La Marseillaise.
Ils s’appelaient Chabane Amiri. Mort pour la France le 18 juillet
1918. Brahim ben Ahmed. Mort pour la France le 19 juin 1940. Keblouli
Kahlouchi. Mort pour la France le 1er juillet 1945. Capitaine Ahmed
Zeinina. Mort pour la France en Indochine le 23 décembre 1953.
Et l’on rappellera, sans plus de commentaires, les derniers mots
du caïd Hadj Sadok au moment où, le 1er novembre 1954,
les égorgeurs de la Toussaint rouge le tuèrent : « Je
ne regrette rien, c’est pour la France. »
ALAIN SANDERS
(1) On a la liste des noms de chacun de ses « juges ».
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